jeudi, décembre 28, 2006

30% des Hmanga seraient pédophiles


30% des mangas pornos mettraient en scène des relations sexuelles entre ou avec des mineurs.

Cet article de Yomiuri Online traduit sur le forum de Manga Jouhou met en avant des chiffres qui s'ils n'ont rien de surprenant, feront sûrement frissoner beaucoup de parents. En effet la classification japonaise concernant les titres érotiques semble ne plus fonctionner… Du tout…(A t-elle fonctionné un jour ?)

Celle-ci oblige les éditeurs à apposer un macaron jaune 18+ interdisant la vente aux mineurs, à mettre les volumes incriminés sous plastique, et à vérifier que la représentation des personnages ne donne pas l’impression qu’ils ont moins de 13 ans. Ce qui est l’âge "légal" pour une première relation sexuelle au Pays du Soleil Levant, où plus précisément à Tokyo et Nagano où la loi de 1997 sur l’enjo kousai n'est pas appliquée dans les faits et où la pratique est très différente (Ailleurs au Japon c'est 17 ou 18 ans). C’est donc en théorie illégal de représenter un mineur nu à part pour des raisons parodique et cela doit être fait de manière non graphique (en théorie…, en pratique il n'y a aucun contrôle, surtout depuis que beaucoup d'éditeurs passent outre la loi de 1946 sur les représentations anatomiques).
Il est bien sûr évident que de tels titres ne doivent en aucun cas être accessibles aux moins de 18 ans.
Or on peut acheter du hentai partout sur Internet sans aucune vérification et les vendeurs vendent des mangas sous plastique à n’importe qui (tous les mangas de certaines librairie sont d'ailleurs sous plastique pour éviter qu’on lise dans les rayons), sans vérifier s’ils ont l’âge légal ou non. Il est de notoriété publique que la vente de magazines et de manga dans les distributeurs de certains quartiers (« rouges ») des grandes villes, n'aide pas beaucoup à régler les choses (mais enrichi beaucoup certaines personnes…).
Pour parfaire la démonstration l’article conclut en disant que sur un échantillon de 100 eromanga achetés (sur plus de 9000 titres disponibles), par une faction radicale de la police nipponne a trouvé 30 mangas plus ou moins pédophiles. Parmi les 30 titres incriminés, 5 allaient encore plus loin en mettant en scène des personnages encore en âge d’aller à la maternelle ou plus jeune encore. Cette sélection sur un échantillon (représentatif ?) ne donne ni nom d'éditeur, ni titres précis, et ne tient pas compte des parodies amateurs publiées dans les doujinshi.

Cette vérification a été faite par une association proche du gouvernement nippon (et semblable à Familles de France, dans l'esprit...) qui avait déjà obtenu l’interdiction de vente aux mineurs de téléphones portables non sécurisésen septembre dernier, comprenez par là des appareils dont l’accès aux sites pour adultes n’est pas verrouillé (ces portables sécurisés étant vendus uniquement par des marques nationales...). Ces informations sont donc à lire et utiliser avec intelligence ! Rappelons pour finir que 2007 est une année électorale au Japon comme en France.


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